Un peu d’histoire

→ Avranches

Hôtel-Dieu, orphelinat, accueil de pèlerins puis de mendiants, depuis le Moyen-Âge, l’hôpital a joué de nombreux rôles.

Avant 1240, l’hôpital était situé dans le centre-ville d’Avranches, place Saint-Gervais. L’établissement, géré par des religieux, avait vocation à accueillir les indigents.

A l’époque, pour des raisons sanitaires, et notamment d’accès à l’eau, le centre-ville a été réorganisé et l’hôpital a été transféré à proximité d’un cours d’eau, à son emplacement actuel, sur la voie antique menant à Caen.

Cet emplacement stratégique en faisait une halte bienvenue pour les pèlerins, notamment ceux qui allaient attaquer la périlleuse traversée de la baie du Mont Saint-Michel.

En 1662, les villes ont eu l’obligation de se doter d’un hôpital. Ainsi, l’Hôtel-Dieu est devenu « hôpital général ».

Sous l’Empire, face à la recrudescence de l’abandon d’enfants (2 naissances sur 5), l’hôpital remplit la mission d’orphelinat public.

Des travaux d’envergure furent ensuite entrepris après la grande inondation de 1849 où un terrible orage fit déborder la Pivette. L’hôpital fit construire le bâtiment perpendiculaire, puis la maternité en 1981 afin de sécuriser les accouchements.

La fusion des deux sites hospitaliers d’Avranches et de Granville en un seul établissement « le centre hospitalier Avranches-Granville » intervient en 1992.

Et c’est en 1999 sous le mandat de René André qu’intervint la grande extension, nécessitée par le développement de l’activité chirurgicale et le besoin en lits avec l’inauguration du nouveau plateau médico-technique

Hôtel-Dieu, orphelinat, accueil de pèlerins puis de mendiants, depuis le Moyen-Âge, l’hôpital a joué de nombreux rôles.

Avant 1240, l’hôpital était situé dans le centre-ville d’Avranches, place Saint-Gervais. L’établissement, géré par des religieux, avait vocation à accueillir les indigents.

A l’époque, pour des raisons sanitaires, et notamment d’accès à l’eau, le centre-ville a été réorganisé et l’hôpital a été transféré à proximité d’un cours d’eau, à son emplacement actuel, sur la voie antique menant à Caen.

Cet emplacement stratégique en faisait une halte bienvenue pour les pèlerins, notamment ceux qui allaient attaquer la périlleuse traversée de la baie du Mont Saint-Michel.

En 1662, les villes ont eu l’obligation de se doter d’un hôpital. Ainsi, l’Hôtel-Dieu est devenu « hôpital général ».

Sous l’Empire, face à la recrudescence de l’abandon d’enfants (2 naissances sur 5), l’hôpital remplit la mission d’orphelinat public.

Des travaux d’envergure furent ensuite entrepris après la grande inondation de 1849 où un terrible orage fit déborder la Pivette. L’hôpital fit construire le bâtiment perpendiculaire, puis la maternité en 1981 afin de sécuriser les accouchements.

C’est en 1990 sous le mandat de René André qu’intervint la grande extension, nécessitée par le développement de l’activité chirurgicale et le besoin en lits.

La fusion des deux sites hospitaliers d’Avranches et de Granville en un seul établissement « le centre hospitalier Avranches-Granville » intervient en 1992.

→ Granville

Le centre hospitalier de Granville se nommait anciennement l’hôpital Paul-Poirier, en hommage à Paul Poirier (1853-1907), chirurgien et anatomiste né à Granville. La résidence personnes âgées de Granville en porte toujours le nom.

L’hôpital Paul Poirier remplace l’hôpital-hospice établi en 1683 dans la rue Saint-Sauveur, devenu vétuste et trop petit.

La ville décide en 1857 l’achat d’un terrain sur la commune de Donville.

L’architecte de la ville, M. Vicq établit les plans du nouvel hôpital ; un legs important de M. Girard-Desprairies (†1864) permet le financement des travaux.

Le nouvel hôpital est inauguré le 8 janvier 1865 par Charles Leclère, maire de Granville.

En 1911, un legs fait à la ville de Granville par Paul Poirier permet d’y adjoindre une maternité.

En 1982, il est remplacé par le centre hospitalier Jacques-Monod et en 1992, il fusionne avec l’hôpital d’Avranches pour former le centre hospitalier Avranches-Granville.

La maternité est démolie en 1999.

L’institut de formation aux soins infirmiers (IFSI), le Normandy 2 (centre de rééducation fonctionnelle) et la résidence Paul-Poirier pour personnes âgées se trouvent sur le même site.

 

→ Villedieu-les-Poêles

Le 30 juin 1714, Jean Gasté, bourgeois de Villedieu (dinandier, 1660-1715) fait don devant Louis René Nicolle notaire royal, d’une maison et d’un jardin « ladite donation destinée pour patrimoine inaliénable en faveur desdits pauvres ».

Le dimanche 20 décembre 1716 est décidée la création d’un hôpital général « pour la subsistance des pauvres ». La construction de l’hôpital débute le 4 juin 1717.

Puis de nombreux dons sont faits, comme celui du 8 décembre 1724 de Mlle Dubourney de 1 000 livres « pour l’instruction des jeunes filles au sein de l’hôpital. » Les jeunes femmes y recevront un enseignement et on y fabriquera de la dentelle notamment durant le XIXe siècle. Un nouvel établissement sera inauguré en 1909 en lieu et place de cet hôpital d’ancien régime.

Les ouvrages en cuivre qui sont presque la seule occupation des habitants sont pernicieux car, après un certain espace de temps, les ouvriers sont touchés par des maladies de nerfs et des maux de poitrine qui les mettent vers l’âge de 50 ans dans un état d’affaiblissement qui les plonge dans la plus cruelle misère.

Ils n’ont d’autres ressources que celles de l’hôpital, et comme ils meurent ordinairement dans un âge peu avancé, il y a dans le bourg de Villedieu et aux environs une foule d’orphelins qui demeurent à la charité publique. À cette spécificité locale, qui prouve la nécessité de soutenir l’hôpital de Villedieu, il faut ajouter que Villedieu communique avec la Haute Normandie et la Bretagne. C’est le point de réunion des différents ports de mer tels que Dieppe, Honfleur, Le Havre, Granville et Saint-Malo, et que c’est la route empruntée par les troupes de terre et de mer. Cette situation conduit l’hôpital de Villedieu à recevoir chaque année un grand nombre de soldats et de matelots tombés malades en route.

En 2020, il intègre le groupe hospitalier Mont-Saint-Michel et entamera une grande rénovation en 2023.

→ Saint-James

L’hôpital Saint-Maur de Saint-James est un monument de la Manche dont l’origine remonte au 13e siècle.

En 1236, Saint-Louis se rendant au Mont Saint-Michel visite la maison-Dieu établie en dehors des fortifications de Saint-James et desservie par des moines bénédictins qui dédient la chapelle à Saint Maur.

En 1244, un abbé du Mont Saint-Michel, par un don, permet l’ouverture d’une léproserie à la sortie de la ville en direction de Pontorson, lieu qui porte à ce jour le nom de La Maladrerie.

En 1699, une charte, redéfinie sous Louis XIV, permet la réorganisation de l’hôpital avec l’aide des sœurs de Saint-Aubin-de-Villeneuve qui assurent l’instruction et les soins aux pauvres.

En 1913, un décret transforme l’hospice en hôpital-hospice pour le canton.

L’année 1951 marque le départ des sœurs de Saint-Aubin-de-Villeneuve, après 250 ans passés au service des hospitalisés.

En 1954, M. Sida arrive à la direction de l’économat de l’hôpital. Il réaménage tout l’hôpital, réorganise les services et remet en état tous les bâtiments. Il envisage la formation d’aides soignantes et d’infirmières.

Aujourd’hui les services hospitaliers sont nombreux et variés : l’hôpital, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), le centre d’accueil et de soins (CAS) ainsi que le service de soins à domicile (SSIAD).

En 2016, il intègre le groupe hospitalier Mont-Saint-Michel.

→ Saint-Hilaire-du-Harcouët

Le centre hospitalier, relancé après la Libération par Daniel Cuche, a été créé en 1983, succédant à l’hôpital-hospice.

Il offre 255 places et un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD) depuis fin 2009.

En 2013, le projet du futur pôle sanitaire est dévoilé, qui sera édifié au sud de l’hôpital historique. Le 21 juillet 2015, le nouveau bâtiment est présenté au public lors d’une journée « portes ouvertes. En 2016, le CH de Saint Hilaire-du-Harcouët intègre le groupe hospitalier Mont-Saint-Michel.

→ Mortain

DE L’HOPITAL-HOSPICE à L’HOPITAL LOCAL de MORTAIN (1773 à 1999)

En 1773, un hôpital-hospice est créé dans le Prieuré du Rocher, vide des moines de Marmoutiers, près de Tours, qui s’y étaient installés en 1082 sous les auspices du Comte Robert. Un fonds de 20 000 livres leur fut donné par Mademoiselle Michelle Denise de Fleury. D’autres legs lui furent attribués. En 1777, la chapelle Saint-Michel et 42 vergées de terre lui furent cédées.

Pendant la Révolution, l’hôpital-hospice fut transféré à l’Abbaye-Blanche alors laïcisée et ne revint à son emplacement qu’à la Restauration. C’est l’époque où sont hébergés des enfants abandonnés dans un tour qui ne sera supprimé qu’en 1853. C’est celle aussi où l’hôpital-hospice devient le Centre Hospitalier de l’arrondissement de Mortain.

Pendant la guerre franco-prussienne en 1870-1871, il recueillit, à la fin des hostilités, des varioleux provenant du bataillon de mobiles du Mortainais engagé dans l’armée de la Loire.

Lors de la Grande guerre (1914-1918), il reçut beaucoup de réfugiés malades évacués de Belgique et du Nord de la France.

En 1944, pendant la bataille de Normandie et la contre-attaque allemande de Mortain, il recueillit des blessés civils et des grands malades qui y furent soignés dans des circonstances dramatiques mais avec beaucoup de dévouement par une équipe chirurgicale de la Croix-Rouge venue de Paris. Celle ci fit le maximum de ce qu’elle pouvait, épiée par des SS de la division « Das Reich» qui encerclaient l’hôpital-hospice et le considéraient comme un repaire d’espions. Le 10 Août, à la nuit tombante, ils arrêtèrent 21 personnes, parmi lesquelles le Chanoine Blouet, archiprêtre de Mortain et 3 religieuses qui furent emmenés au P.C. allemand à la ferme des « Tasses » où ils craignaient le pire, puis à St Clément, à Sourdeval et à la Ferrière-aux-Etangs, où ils furent libérés le 13, grâce à l’avance Américaine.

Le 12 août, jour de la délivrance, les blessés et malades de l’hôpital (dont 48 succombèrent dans ces jours de malheur) furent transférés à l’Abbaye-Blanche par des ambulances alliées. L’Hôpital fut une fois de plus transféré à l’Abbaye-blanche et ne revint à son emplacement que le 1er novembre 1957 lorsque la reconstruction fut achevée.

D’autres bâtiments furent ensuite ajoutés, une maison de retraite en 1973. La modernisation de l’établissement a commencé en 1986 et se poursuit.

La maternité fut supprimée en 1978 : 4 565 nouveau-nés y virent le jour dont 632 à l’Abbaye-Blanche.

Les religieuses de la Providence de Sées quittèrent l’Hôpital en 1979 après avoir prodigué leurs soins pendant 206 ans.

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